Beauty Notes – Léa Guintrand


Exposition du 3 mai au 14 juin 2025

Vernissage le 03.05.2025 de 18h30 à 21h30

dans le cadre du festival Printemps de l’Art Contemporain 2025.

ré-ouverture exceptionnelle et finissage du 28 au 30 août 2025

jeudi 28 août de 17h à 19h

vendredi 30 de 11h à 14h

samedi 30 août de 14h à 20h

Lieu : Rond-Point Projects Room chez T3 architecture – 238 rue Paradis – 13006 Marseille
Horaires : vendredi et samedi de 14h à 19h sur rdv

Une proposition de Camille Videcoq pour Rond-Point Projects en collaboration avec T3 architecture.


  • Exposition Beauty Notes - Léa Guintrand, 2025. 1. Citron, Villarceaux. 2019 Tirage jet d’encre. (130 x 110 cm) 2. Agathe Jourdan, Paris. 2025 Tirage jet d’encre. (120 x 110 cm)

Photographe et vidéaste, Léa Guintrand pointe les interférences entre le réel et les images qui s’y fabriquent. Elle cultive un rapport ambivalent à l’imagerie publicitaire et cinématographique, dont elle sait manier les techniques et la puissance de séduction pour mieux en déconstruire les effets.

S’infiltrant comme observatrice extérieure dans des environnements institués en tant que lieux de spectacle — un train panoramique dans un parc national, les coulisses d’un défilé de mode, une boîte de nuit — mais aussi dans des lieux du quotidien, elle y saisit des instants de décalage avec les codes et les normes qui régissent le positionnement des corps et du regard. Les images qu’elle en tire font surgir des récits silencieux où s’insinuent des anomalies. Les glissements perceptifs et culturels qui s’opèrent à la lisière des images, dans leurs rapprochements et leurs hors-champ, font naître un trouble qui nous renvoie à la fabrication des images et à celle de notre regard.


Léa Guintrand

Après une formation génie mécanique, Léa Guintrand est diplômée en 2017 de l’ENSBA Lyon. Sa démarche artistique interroge l’image à travers une pratique qui embrasse la photographie, la vidéo et l’installation. Elle a obtenu en 2019 la bourse FoRTE de la région Île-de-France. Son travail a été présenté au Collectif Bonus à Nantes lors d’une exposition collective avec Elise Legal (2023), à Bruxelles avec Olga Bientz (2022), à l’occasion de l’ouverture des réserves du FRAC Île-de-France (2021), au Centre Photographique Marseille (2021), au Bal Jaune de la Fondation Ricard (2019), au cinéma le Cinématographe à Château-Arnoux dans le cadre des Ateliers Médicis. En parallèle de sa production artistique, Léa Guintrand collabore régulièrement avec d’autres artistes et professionnels de l’image dans les domaines du cinéma ou de la mode.

Elle est lauréate de la bourse de création des Mécènes du Sud Aix-Marseille en 2023, pour un projet de film vidéo (actuellement en cours de réalisation) qui part d’un intérêt pour la manière dont des adolescent.e.s et jeunes adultes vivant à Marseille occupent différents espaces dans la ville. Au fil des rencontres, elle y observe la façon dont leurs corps prennent place dans ces décors quotidiens et la conscience avec laquelle elles et ils s’emparent de leur propre image.

site de Léa Guintrand


EN ÉCHO

programmation vidéo proposée par Mécènes du Sud dans le cadre d’Art-O-Rama


Le finissage de l’exposition Beauty Note est organisé lors de la Rentrée de l’Art Contemporain à Marseille en écho à la projection du film Teen on Screen de Léa Guintrand (2025) présenté pour la première fois dans le cadre de la programmation vidéo de Mécènes du Sud Aix-Marseille à Art-O-Rama.

Vendredi 29 août 15h. à la Friche la Belle de Mai – Le Petit Plateau – 41 rue Jobin – 13003 Marseille.

— 15h00
Teen on Screen, Léa Guintrand, 2025

Projet lauréat Mécènes du Sud Aix-Marseille 2023.

— 15h15
L’mina, Randa Maroufi, 2025

Projet lauréat 2021

— 15h45
Corinne, Gilles, Ber et Georges, Pauline Ghersi, 2022

Projet lauréat 2021

Teen on Screen, Léa Guintrand, 2025
Projet lauréat 2023

Après avoir réalisé un film à Los Angeles puis un autre en banlieue parisienne, Léa Guintrand poursuit cette façon d’être aux images, immergée dans la jeunesse marseillaise. Dans cette ville ultra-identifiée, où les codes virent au cliché, elle trouve refuge dans les temps morts et les espaces de transition — un cours de théâtre à l’abri de la chaleur, une fête foraine aux heures creuses—, capte la prosodie de conversations de plage ou une performance inattendue dans l’univers masculin du rap. Ce court est un collage de rushs assemblés par un fil ténu comme sont suspendus ces fragments.